Benjamin Coum et Maryll Abbas
17 juin 18h00 - Jardins de l'écomusée
Jazz aux rives des musiques latinesUn accordéon et un piano, deux sensibilités complices, un goût commun pour les musiques populaires, le rythme, la danse et la transe : ce jeune duo acoustique, formé il y a deux ans, nous entraîne dans un beau voyage, des standards du jazz aux rives des musiques latines, d’El Cumbanchero (Rafael Hernández Marín) à María Cervantes (Noro Morales), Danzón n°2 (Arturo Márquez)…
Depuis leur rencontre au Conservatoire de Saint-Brieuc en 2012, Benjamin et Maryll ont poursuivi leur travail sur les musiques traditionnelles et du monde, le jazz, les musique afro-cubaines, sans jamais perdre de vue ce qui les réunit : cette joie de l’improvisation qui n’oublie pas la rigueur et le placement rythmiques, ce sens de la verticalité conjugué à la grâce des mélodies. Les deux instruments polyphoniques se font percussifs et caressants, doux et puissants… La mise en musique d’une belle rencontre et d’une amitié lumineuse !
Maryll Abbas (accordéon), Maryll Abbas, tant aimante du bal populaire que du Jazz ou des musiques traditionnelles, façonne son jeu en explorant les cultures du monde, de par ses voyages et ses rencontres. Diplômée de Musicologie, lauréate de concours internationaux et professeure d’accordéon, elle exerce aujourd’hui sur le terrain de la scène auprès du jazzman et compositeur PATRICE CARATINI, de la chanteuse cap-verdienne MARIANA RAMOS, ou du grand maître de la tradition Gwo-Ka ROGER RASPAIL. Elle fonde le « MARYLL ABBAS TRIO» en 2014, projet autour des pièces classiques écrites pour l’accordéon et des musiques populaires, aux côtés de Joris Viquesnel et Benoît Josse. En parlant d’acolytes, elle rencontre sur les bancs de l’Université le clarinettiste Samuel Thézé avec qui l’album « Solune » verra le jour sous le nom du « DUO ABBAS/THEZE » aux influences néo-trad et jazz. Sous l’aile de son professeur Lionel Suarez, elle se voit monter à la capitale en 2015 pour se produire durant neuf mois au LIDO de Paris, dans la toute dernière revue « Paris Merveilles », sous la direction d’Yvan Cassar. Sa passion persistante pour les musiques du monde l’amène à intégrer le groupe de musique brésilienne « BELAGÔ », à jouer la musique latine-jazz-afro-cubaine avec le pianiste Benjamin Coum dans leur groupe « COUMABBAS » ou encore la musique hawaiienne avec « THE HAWAIIAN PISTOLEROS ». Sillonnant les salles parisiennes, et avec le spectacle « I Love Piaf » écrit et raconté par Jacques Pessis, elle s’éprend d’un goût pour le monde de la chanson et du théâtre. En ce jour, c’est auprès du chanteur-compteur-comédien THOMAS FERSEN qu’elle part en tournée avec un nouveau spectacle « MON FRÈRE, C’EST DIEU SUR TERRE ».
Benjamin Coum (piano), Brestois d’origine, Benjamin est captivé très jeune par l’océan, la nature les arts martiaux… et la culture hip-hop qu’il assimile longuement avant d’embrasser d’autres aventures. Cette conscience du « rythme » acquise, il appréhende avec un regard novateur la musique cubaine et le jazz qu’il intègre à ses compositions. Parallèlement à un travail de production et de création permanent, ses expériences se portent vers la soul/funk ainsi que le reggae. Lorsqu’il rencontre la musique Cubaine, il étudie et collabore aux côtés du trompettiste cubain Barbaro Teuntor Garcia (Sierra Maestra, Afrocuban All Star, Septeto Habanero) avec « Rumbayazz » et « Sol Natural » et devient une référence dans le domaine. Il développera ses recherches aux côtés du chanteur et contrebassiste Orwin Galan et achèvera sa formation lors d’un voyage d’étude à NYC aux cotés de Jhair Sala et Ariacne Trujillo.
Lorsqu’il rencontre la musique Africaine, il étudie et collabore avec Sambou Kouyate, joueur de Kora originaire de Guinée. De cette rencontre naitra une amitié ainsi qu’un projet: Dia. Stoppé en plein envol par le décès de Sambou.
Le Jazz restera le fil rouge de toute cette route. Approché par l’art du sampling lors de ses élaboration de beats Hip-Hop. Faute de moyens technologiques (à l’époque) il rejouera les samples de Jazz dans d’autres tonalités ou tempo pour pouvoir créer ses instrus Les disques de références s’accumulent dans sa bibliothèque et la rencontre avec Kenny Barron en 2010 sera déterminante. Désirant developper ses connaissance en la matière il décidera de remonter aux sources et d’étudier les standards dans la classe du conservatoire de Saint-Brieuc aux cotés de Jean Mathias Petri et Jean Philippe Lavergne.
Ces belles rencontres stimulent sa créativité. En 2011, le trio est constitué, sous son nom, en faisant appel à deux musiciens, aux parcours hétéroclites avec qui il a collaboré à de multiples expériences : à la batterie Richard Housset et à la basse Arnaud Grofilley. L’ancrage commun est un goût prononcé pour le rythme, la connaissance étendue des musiques afro-caribéennes et afro-américaines, ainsi qu’un certain esprit aventurier et transgressif de la musique. La célèbre Anne Pacéo fait une apparition en remplacement à la batterie lors d’un concert en 2014. Le trio remporte le 1er prix du concours national « Jazz à Vannes 2014 », se produit à « Jazz à Viennes 2015 » en finale du concours « Rezzo Jazz Focal » et joue à l’occasion des « Trophées du Sunside 2015 ».